La cadette Tjiek
Téo
Pheung
Nous quittons le Laos avec des sentiments contradictoires.
Pressés de découvrir le Vietnam et une nouvelle culture mais de nouveau la sensation d’être passé à côté s’installe. Nous aurions aimé nous perdre davantage dans les Bolovens et ses villages perdus dans les champs de caféiers. Nous aurions voulu parcourir le nord du pays, havre de paix pour des ethnies aux coutumes ancestrales, aux frontières de la Birmanie ou de la Chine. Nous aurions pu arrêter le temps au fil du Mékong sur des bateaux lents et pénétrer un univers épargné par la frénésie mondialiste.
Nous avons évité Van Vieng et son cortège d’adolescents attardés, scrutant « friends » sur des écrans géants d’un regard perdu dans les méandres de différents psychotropes mais ce lieu est parait il d’une beauté incroyable.
La sérénité nous a guidés durant ce mois d’errance. Tout est paisible ici et la vie s’épanouit docilement et paresseusement sous la chape d’un ciel qui n’attend plus que de crever et déverser ses larmes sur la terre brûlée.
Pressés de découvrir le Vietnam et une nouvelle culture mais de nouveau la sensation d’être passé à côté s’installe. Nous aurions aimé nous perdre davantage dans les Bolovens et ses villages perdus dans les champs de caféiers. Nous aurions voulu parcourir le nord du pays, havre de paix pour des ethnies aux coutumes ancestrales, aux frontières de la Birmanie ou de la Chine. Nous aurions pu arrêter le temps au fil du Mékong sur des bateaux lents et pénétrer un univers épargné par la frénésie mondialiste.
Nous avons évité Van Vieng et son cortège d’adolescents attardés, scrutant « friends » sur des écrans géants d’un regard perdu dans les méandres de différents psychotropes mais ce lieu est parait il d’une beauté incroyable.
La sérénité nous a guidés durant ce mois d’errance. Tout est paisible ici et la vie s’épanouit docilement et paresseusement sous la chape d’un ciel qui n’attend plus que de crever et déverser ses larmes sur la terre brûlée.
Bientôt la saison des pluies aura trouvé sa place et les rizières renaîtront verdoyantes et sucrées,
dans des nuances subtiles de vert que l'on ne trouve qu'en Asie; les rivières et fleuves retrouveront leur lit oû de multiples embarcations dériveront sans doute.
Les réseaux fluviaux auront de nouveau cours et couvriront de nombreuses destinations.
Le Mékong renaîtra plus puissant si les barrages chinois ne l'épuisent davantage.
Nous avons eu une chance infinie de croiser Marie et sa belle famille, d'être immergés en plein coeur du pays au sein d'une vie simple et difficile où le respect ne tolère d'écart, où tous oeuvrent à la vie collective sans privilège, où les bons comme les mauvais moments se partagent équitablement de façon solidaire.
Nos cultures se distinguent et nous n'avons pas toujours dû agir à bon escient, parfois le langage nous a manqué, mais la leçon d'humilité, d'accueil et de partage que cette famille nous a offert, nous la conserverons pour toujours comme un chemin à suivre et à poursuivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire