Nous nous posons à Champasak dans une guest house au bord du Mékong, face à l’ile de Don Deng. L’endroit est d’un calme absolu. Le fleuve semble s’être arrêté de couler, épuisé par la canicule. Au crépuscule, des feux scintillent sur le Mékong, dont la lueur évoque des spectres se mouvant silencieusement au fil de l’eau. Les pêcheurs équipés de lampe frontale glissent sur l’eau dans leur barque plate et plongent leur rame en silence dans l’eau assagie. Ils rejoignent à la faible lumière des bouteilles en plastique effleurant l’eau et lestées d’hameçons ou de filets. Des dizaines de points lumineux scintillent dans la nuit noire comme si les étoiles se reflétaient sur l’eau.
Une brise chaude nous enveloppe et la sueur continue de s’épandre.
Il est bientôt minuit.
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