jeudi 31 décembre 2009

Joyeux Noel !!!


Arrivée a Colombo à minuit le 21 décembre, kalu notre copain indien nous attendait avec un van taxi pour descendre à Hikkaduwa. Il nous a installés dans une maison à 10 mn de la plage praticable pour la baignade. La maison est grande, décorée très kitsh, le proprio vit au canada et un couple de petits vieux assurent la sécurité, donc on vit plus ou moins avec eux. La communication n'est pas facile on ne se comprend pas, même avec le langage des mains !
A peine arrivés, grosse bouffée d'humidité et de chaleur, en Inde l'hiver arrivait déja.
A minuit il faisait bien 28 degrés, dur le changement !
On rejoint Hikkaduwa à 4h du mat après un trajet ponctués de controles de police. Kalu a pris le volant,visiblement sans permis, et cela lui a couté un bakchich. Installation sommaire au milieu de la nuit et on s'allonge sur des lits bancales, le ventilo à fond, pour quelques heures de sommeil.
Le réveil est précoce, la chaleur est dejà suffocante dans les chambres , un petit tour sur le balcon qui entoure les chambres et Solenn tombe en pamoison devant le spectacle verdoyant d'une nature sauvage et opulente.Il est vrai que cela nous change du désert rajasthanais.
Cocotiers, bananiers, papayers, manguiers, toutes sortes d'arbres et de plantes tropicales envahissent les jardins environnants; des fleurs multicolores offrent un abri à toutes sortes d'insectes virevoltants, des chants d'oiseaux accueillent notre réveil en musique et le calme alentour nous surprend, compagnon oublié durant notre périple indien.

Retour à Dehli



Dernier voyage en train avec le Marwar Express, couchettes réservées mais trop froid, et des ronfleurs et péteurs tout autour !

Populaire un jour.....

Populaire dans les rues de Bundi puisque nous étions à la Une du journal local , le manager nous avait demandé de poser pour un article concernant l'accueil chaleureux de son hotel.


Au cyber Cafe, les pépettes sur skype avec Mamie.

Shantaram

Valé, plongée dans son bouquin Shantaram.
Je conseille ce bouquin aux amoureux de l'Inde comme "Linbaba" héros de ce roman ou récit autobiographique romancé.
Attention, coeurs sensibles s'abstenir !

jeudi 17 décembre 2009

L'amour singe



Quelques images de nos bestioles indiennes préférées, celles-ci se baladent sur les toits de Bundi dont elles ont fait leur territoire.

Vie locale



Bundi




Ville de 160 000 habitants, appelée village par les indiens, que diraient ils de notre La Crau ?
C’est une ville qui est restée bien indienne malgré le tourisme qui s’y déploie depuis quelques années et c’est tant mieux mis à part notre arrivée nocturne dans une guest house réservée au téléphone grâce a notre guide du routard. Question anecdote, on n’a pas été déçus !
J’avais choisi la RN guest house tenue (mais pas entretenue) par des femmes, grand mère, mère et fille, en me disant que le contact serait sympa, ca changerait des autres guest house.
A notre arrivée à la gare : personne. Bon, ce n’est pas grave on prend un rickshaw qui nous emmène directement la bas. On est accueilli a bras ouverts par un indien qui se dit être le fils de Mama Guest House qui nous présente avec fierté la big room à l’odeur d’urine et de moisissure qui nous prend a la gorge ? Non ce n est pas possible, ne serait ce que de respirer cette odeur quelques secondes on se sent imprégnés et on éprouve des difficultés à respirer. Il est minuit la ville dort et les portes des guest house sont fermées, on hésite à repartir dans la rue, les sacs nous paraissent énormes, les filles sont fatiguées, elles s étaient déjà endormies dans le train….
On choisit une autre chambre avec un grand lit ca ira pour cette nuit, il faut faire abstraction, surtout lorsqu’on va vider notre vessie dans les latrines collectives….no comment on vous épargne la suite !

mercredi 16 décembre 2009

Hello Market




Les étals sont variés et multicolores. Le sourire au visage, les femmes nous interpellent, tendent les mains pour nous toucher et nous offrir des fruits et des légumes.
Les filles ont droit à plusieurs séances photo dans les bras de ces dames.
Au retour à la guest house, nous offrons la moisson à Kala qui prépare le diner.

Le marché d'Udaipur


Outre un patrimoine culturel et architectural, Udaipur s’enrichit de quartiers typiques aux ruelles surpeuplées, ou les commerces voisinent avec les étals des marchés. Nous avons déambule dans le coin des légumes et des épices. Le parfum de l’inde unique et incomparable mélange d’urine et d’épices, de sueurs et de kérosène, d’eau de rose et d’encens y imprègne les murs, le sol et l’air que l’on respire.

vendredi 11 décembre 2009

Le Lake Palace Hotel

On aurait bien aimé y séjourner quelques nuits mais à 450 dollars la chambre on a préféré le regarder de loin à la lueur du coucher de soleil...


Les gahts d'Udaipur

Les mots de Solenn

« Dans la rue tous les indiens nous regardent ! Pour eux ca doit être les jeux aux l’impique qui passent dans la rue ! D’ailleurs quand on était dans un jardin de jeux y avait des indiennes qui nous regardaient debout ou assises elles se gênaient pas et en plus elles nous cachaient le paysage ! »

Solenn

jeudi 10 décembre 2009

Udaipur



Balade au parc municipal au sud d’Udaipur et rencontre avec les petites bêtes qui y séjournent…La légende (les indiens adorent les légendes) dit que les rayures sur le dos de l’écureuil proviennent des caresses de la maharani Mumtaz Shahan lors de ses promenades dans les parcs du Taj Mahal.

Jodhpur 2




On s’est consolées en achetant des bangles rajasthanais dont certains ont été fabriqués devant nous, les filles ont choisi leur design et 10 mn après elles l’avaient au bras.
On aurait aussi pu choisir de teindre nos tee shirts blancs aux tâches irrécupérables mais on n’a pas osé les couleurs vives……

Jodhpur



Appelée la ville bleue car la caste des brahmanes peint leur maison de cette couleur ce qui offre une vue magnifique du haut du fort.
Passage éclair de 3 jours, heureusement, car on déteste l’hôtel qui est exigu, froid, sans ambiance, tout en hauteur, loin du centre et très bruyant (d’ailleurs les 3 nuits ont été pratiquement blanches).Puis l’équipe du Surja manque énormément aux pépettes, l’humeur n’est pas au beau fixe, nous croisons une famille de français qui voyage aussi pendant 6 mois, les filles jouent tout l’am avec Célia pendant que les parents les surveillent du coin de l’œil et se racontent leurs aventures.

Surja Guest House

Yogi, Clara, Vicki, Solenn, Raj, Surender, Raju, Ramu,et le fils du voisin

Tours de magie chez Avi sur la terrasse de son superbe hotel

Partie de mémo avec Yogi Pagel

Necessary Avi et Bodh Atcha Raj

Le balcon de la 1ere tour à gauche c'est notre chambre et au dessus l'immense terrasse du resto

On était comme à la maison, ils avaient pris l’habitude d’appeler Valé Untiji (ma tante), offraient des chais, nous ont invités dans le resto gastronomique de Jaisalmer pour notre dernière soirée. Les pépettes ont appris à Yogi le jeu mémo, Raj leur a donné des cours d’hindi, que les filles préfèrent à l’anglais, et Domi leur a appris des tours de magie.
Un mois en compagnie de Raj, Yogi, Surender, Ramu et Raju et leur bande de copains, vraiment très sympas, les au revoir ont été difficiles et chargés d’émotions.

School Dance




Séance de thérapeutique danse proposée par un couple d’australiens au sein de l’école de l’ONG de Jaisalmer, on s’est plutôt éclatés, ca fait du bien de se défouler et d’éclater de rire.

Mamie du désert



Une petite mamie qu'on a croisée dans un village du désert, elle porte la tenue bordeaux du veuvage, elle m'a plu avec son air espiègle.


L'eau

Ca fait 4 ans qu’il n’a pas plu, aussi le canton de Jaisalmer vit sous perfusion ; alimenté en eau par l’état voisin du Gujarat.
Les cultures y sont évidemment impossibles et les prix s’en ressentent.
Les responsables locaux tentent de remédier à cette aridité totale en plantant dans le désert une variété d’acacias sensée retenir par ses racines le peu d’humidité qui lui sera attribuée. Ainsi on peut voir apparaître, autour de ces arbustes épineux, quelques brins d’herbe aussitôt la cible des moutons, des chèvres et des bovins du désert.

mardi 8 décembre 2009

Jaisalmer



Cité aux confins du désert, flirtant avec le Pakistan voisin, la ville s’enroule autour d’une sublime forteresse d’un autre temps.
La citadelle semble posée sur le sable et domine, de toute sa splendeur, la basse ville. Au détour des multiples ruelles, s’affichent, tentures, statuettes de bois et de métal, marionnettes multicolores, divers objets en bronze, coffret de toutes formes en os de chameaux…
Une cinquantaine de guest house parsèment le fort, et contribuent, outre l’aspect délétère de l’évacuation des eaux, à l’effort de restauration de la citadelle.
Les guides déconseillent de s’y loger mais l’atmosphère intemporelle nous transporte en un instant dés le coucher du soleil : les ruelles se vident et offrent aux baladeurs du crépuscule une plongée moyenâgeuse et féérique. Il est alors temps de s’égarer dans le dédale ; puis de choisir, à l’appétit, la cuisine du monde qui secoue nos papilles. Ce soir nous irons faire un tour au Tibet, déguster de délicieux momos.

lundi 7 décembre 2009

School

Solenn lit son poeme en hindi devant la classe
Les autres enfants du village, grimpent sur le mur pour regarder ce qui se passe dans la cour de l'école. Leurs parents ne sont pas encore prêts à les lâcher quelques heures pourtant on peut discerner l'envie d'être là dans leur regard.
Visite d’une école située dans la banlieue de Jaisalmer, quartier pauvre ou les gens préfèrent envoyer leurs gamins en ville ramasser les plastiques, cartons et bouteilles vides pour quelques roupies. Une ONG indienne gérée par des indiens motivés de faire changer les choses a ouvert une école avec les moyens du bord.
5 instituteurs gèrent environ une soixantaine de gamins pour 1500 roupies par mois (22 euros). C’est peu quand on sait que le personnel d’un hôtel nourri, logé, blanchi gagne en moyenne le double.